Le 02 novembre 2013 l’AEMM a célébré ses 20 années d’existence à Montpellier. Pour l’occasion, elle avait organisé un Colloque de réflexion et d’analyse sur les 20 ans d’existence de l’AEMM et les évolutions de la situation des étudiants mahorais jusqu’à nos jours.
LA CRÉATION DE L’ASSOCIATION
L’Association des Étudiants Mahorais de Montpellier a été créée en novembre 1993. C’est suite au décès tragique d’un jeune étudiant originaire de Mayotte que la communauté des étudiants Mahorais du Languedoc-Roussillon c’est réuni en vue de la création d’une association.
Cf. Témoignage de M. Jacques Martial HENRY (Commissaires aux comptes de l’AEMM de 1993 à 1994)
Mais l’AEMM n’a pas toujours été désignée ainsi. A l’origine elle portait le nom de SOMA, Association des Étudiants Mahorais du Languedoc-Roussillon. Quand à l’objet, il a lui aussi été reformulé. Au départ, il s’agissait d’ « aider les étudiants mahorais du Languedoc-Roussillon à s’intégrer dans la société et réussir au mieux leurs études ». C’est en 1995 que la structure a pris le nom d’Association des Étudiants Mahorais de Montpellier avec comme nouvel objet l’ « accompagnement des étudiants mahorais dans leurs études ainsi que la promotion de la culture mahoraise ».
LES CHANGEMENTS DE NOM ET D’OBJET
Au départ l’académie de Montpellier comptait très peu d’étudiants mahorais (environ une vingtaine réparties dans la région Languedoc-Roussillon). Montpellier, étant le centre académique, comptabilisait le plus grand nombre d’entre eux; c’est donc naturellement que l’association a vu le jour dans le chef lieu départemental. Dans les années qui ont suivis la création de l’association, le nombre d’étudiants originaires de Mayotte n’a cessé de croître. Les enjeux de cette population ont évolués: à côtés de la réussite des études, qui reste toujours l’enjeu principal, la culture joue un rôle fédérateur autour de valeurs communes comme l’entraide, la solidarité, le partage.
Peu à peu d’autres associations mahoraises ont vu le jour dans les autres villes de la région: Nîmes, Perpignan, Béziers, Carcassonne… ce qui a permis à l’AEMM de consacrer principalement ses actions aux étudiants/élèves de Montpellier. Mais l’association garde toujours une certaine dimension régional, qui se traduit par une collaboration avec les autres structures. Elle intervient aussi en appui aux étudiants et ressortissants Mahorais se rendant dans les autres villes, qui transitent généralement par la gare SNCF Montpellier Saint-Roch, ou par l’Aéroport Montpellier Méditerranée.
LE FONCTIONNEMENT
Le siège social est fixé à Montpellier. L’association se compose de membres adhérents, de membres bienfaiteurs et de membres d’honneur . Le montant de l’adhésion est fixé chaque année par le bureau en place.
Même si elle est destinée principalement aux étudiants originaires de Mayotte, et d’une manière plus large aux ressortissants mahorais de passage à Montpellier ainsi que dans la région Languedoc-Roussillon, l’adhésion à l’AEMM est également ouverte aux étudiants non mahorais. Peuvent également adhérer des personnes non étudiantes: salariés, personnes morales (administrations, entreprises…). L’AEMM peut orienter les étudiants (mahorais ou pas) vers d’autres structures (par exemple ses partenaires associatifs, sociaux…).
L’association fonctionne avec un Bureau élu et un Conseil d’Administration (CA); tous deux siègent durant la même année. Chaque année universitaire l’Assemblée Générale (AG) ordinaire vote le bureau qui se compose au moins d’un président, un secrétaire général et un trésorier général.
